C’est fini! On a eu beau étirer, étirer les arrêts, il a fallu une fin!Pendant notre séjour à Puerto Vallarta, entourés de nombreux québécois, nous avons profité de nombreux plaisirs qu’offrent cette ville ni trop grande ni trop petite.
Promenade sur le malecon avec coucher de soleil, restaurants sur la plage les pieds dans le sable, spectacles en salle ou en plein air…
Visite de l’église avec sa couronne (corona), des boutiques d’art pour notre Catrina, des alentours pour les autres campings…
Repas dans un petit restaurant italien, brunch pour certains à un grand hôtel, bière dans un petit bar cubain…
Le Dimanche des Rameaux! Quelle chance de voir les étalages d’articles faits à la main par toutes ces familles venues des alentours et qui, pendant toute la fin de semaine, vivent et dorment dans la rue afin de vendre leurs produits. La messe du samedi soir servira à bénir ces rameaux qui protégeront les foyers durant toute l’année.
Puerto Vallarta, halte aussi très utile pour Jean-Claude qui refait à neuf le système d’allumage du moteur du campeur. Un vrai bon mécanicien, sans gants de caoutchouc!
On s’arrache à la mer en sachant que c’est pour vivre d’autres étapes près d’elle.
San Blas, un peu plus au nord mais tout aussi chaleureux. Le temps d’installer nos hamacs, de prendre une « grosse Pacifico » pour accompagner le pain chaud fait par Lise et nous voilà repartis pour un séjour un peu plus redouté à Mazatlan, redouté non pour l’endroit mais pour la période de l’année.
Et oui, La Semana Santa! Réservations en main, nous arrivons un peu soucieux mais…
Camping sur le bord de la mer, voisins nombreux mais très chaleureux, plages et rues pleines de musique typique de la région avec ses groupes sinaloenses et en plus, déplacements en « pulmonia », ces petites décapotables exclusives à cette ville. On danse dans les rues, on profite des rencontres et des échanges avec les vacanciers mexicains venus des alentours pour jouir eux aussi de la mer. Notre groupe se rapproche un peu plus en partageant un bon repas communautaire. Le temps passe et il faut dire au revoir à Claudia, à son petit frère Josuel, à Maleno pour un rendez-vous avec Gabriel, notre guide français pour le Copper Canyon.
Valises en main, nous prenons le train pour un dépaysement dans des tunnels, des canyons, des villages éloignés dans les montagnes mais surtout, rendez-vous avec des gens particuliers à qui rien ne manque même s’ils n’ont presque rien. Quelle débrouillardise! Pour nous, ce serait de la survie, pour eux, l’eau, le bois, les animaux, la famille font leur richesse.
Nous séjournons dans de petits hôtels tout confort, avec bonne table et bonne musique mais nous sommes vite déroutés par un manque d’eau de quelques heures à nos chambres.
Nous encourageons l’économie locale par nos nombreux petits achats mais disons que l’art des Tarahumaras a un caractère unique et de plus, très abordable.
Les valises sont plus grosses au retour et nos véhicules de plus en plus petits car les coins et recoins sont utilisés pour cacher ces petits souvenirs adressés à nos êtres chers.
Mais, encore un peu! Un petit séjour de deux jours dans un petit village déclaré « pueblo magico », un dernier clin d’œil à la mer avec un petit arrêt à San Carlos. Des paysages à couper le souffle mais déjà, nous sentons que le charme est rompu. On nous y aborde en anglais!
Un dernier anniversaire à fêter, quelques 5 à 7 arrosés non seulement de liquide mais aussi d’anecdotes, de souvenirs, de coups de cœur. Un dernier « tope » pour Jean-Claude qui y laisse mon banc de vélo et nous voilà aux frontières, remplissant comme des grands, toutes les formalités d’usage. Dernier camping ensemble physiquement, mais déjà nos routes se séparent, nos projets ne sont plus communs. Un premier départ, un autre… Adios Amigos!!!
Les contacts se feront par internet, par téléphone mais nos liens seront pour toujours dans nos cœurs. Merci pour vos remerciements et votre confiance chers amis voyageurs et merci aussi à chacun de vous, voyageur internet.
Hasta la proxima!!!
Suzanne et Jean-Claude
